GROUPE PUBLIC - Santé, hygiène ... et dé-confinement ?
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Réouvrir nos portes aux familles et aux loulous que nous accueillons, c'est aussi ouvrir la porte à un réel risque de contamination....
Je ne suis vraiment pas à l'aise avec l'idée.... En même temps, financièrement, plus vraiment le choix...
Je ne me vois pas porter un masque pour travailler... Ce serait terroriser les enfants d'abord et en plus psychologiquement, j'aurais l'impression de les rejeter...
Comment faire ? Vraiment je suis perdue....
Je connais certaines accueillantes qui ont repris ou qui n’ont jamais arrêté et qui portent un masque! Et pourquoi pas le costumiser? Et puis je pense comme l’a dit une collègue, qu’ils en verront d’autres des masques, dans les rues, les magasins dans leur famille etc... Par contre je pense que l’on doit être fournie par?? Et ne pas devoir se débrouiller pour en trouver tout comme les gants! On n’en trouve plus nulle part!! Ils nous sont tout aussi indispensables! certains services d’accueillantes conventionnées leur fourni les masques et les gants...
Je ne sais pas si d autres accueillantes sont confrontées aux mêmes inquiétudes que moi. J ai fermé le temps du confinement, faute de présence. J'ai presque quotidiennement des contacts avec les parents, ils sont véritablement angoissé par une reprise de vie en communauté, si petite soit elle. J avoue ne plus savoir comment les rassurer. De mon côté, j essaie de m équiper pour la sécurité de tous, j ai abandonné l'idée de recevoir de l aide. Mais sans soutien ni de nos politiques, ni de l'one, je ne sais plus comment rassurer ces parents. Moi même, c'est la peur au ventre que je pense à la reprise. Et nos familles, sont elles à l'abri, vais je devenir un danger pour eux ? Il est sur que pour le bien de certains enfants, il faudra peut être recommencer une petite période de familiarisation, et la distanciation ? Comment faire ? Chez moi les enfants vont naturellement vers les autres parents. Avec 3 bébés qui doivent commencer sur juin, juillet et août... Je me sens professionnellement perdue et ça c'est flippant. Je considérais que je faisais bien mon boulot, avec remise en question, amour, investissement, mais tout ceci me fait énormément perdre confiance.
Tant que j'ai 1 enfant ou 2, j'arrive à gérer, à "maitriser" les contacts avec les parents, les enfants, à décontaminer, rester un maximum dehors... J'ai enlevé quasi tous les jeux, tissus...
Mais avec 15 enfants... Le risque est vraiment important.
Et puis je ne croise pas mes collègues donc si je tombe malade, je sais que quelqu'un prendra le relais. Si nous reprenons et que l'on tombe malade... Comment allons-nous pouvoir nous organiser ?
Depuis le début du confinement nous accueillons entre 8 et 10 enfants par jour. (Nous sommes située près de l'hôpital St Luc????)Et....franchement ça se passe bien! Nous demandons aux parents de ne pas rentrer à l'intérieur. Nous accueillons donc les enfants dans le sas d'entrée et les parents attendent leur tour si nécessaire. Par contre le travail de désinfection est long et compliqué ainsi que le ravitaillement. Nous ne portons pas de masque et travaillons en équipe de 2. Bien-sûr il ne va pas être facile de retrouver un rythme normal. Par contre, je pense que les enfants ont vraiment besoin de retrouver des contacts sociaux et leur crèche (surtout pour les plus grands )
Encore une chose : il est primordial que l'on soit fourni en gel, gants et désinfectant !!!! On a pas le temps d'essayer d'en trouver
Un peu de reconnaissance fait aussi toujours plaisir et pour cela heureusement qu'on a les parents!
Pascale Lecomte
Pour ma part, jusqu'à mtnt, je pensais qu'on n'aurait pas à réfléchir avant tout ça avant mi-mai pour commencer à reprendre le travail en juin.
Mtnt j'angoisse de retrouver mes petits dont les parents vont alors retravailler "normalement". En effet, plusieurs sont enseignants ou en milieu scolaire, d'autres ds le commerce non alimentaire, d'autres ds le secteur médical ou en contact direct avec bcp de personnes. Alors certes, on voit ça chacune avec ses propres contraintes, tous les parents n'ont pas ce genre de métier.
N'empêche, rouvrir les écoles et/ou les commerces à grande echelle, c'est prendre des risques inconsidérés. Surtout quand je vois comment le confinement est respectés. Rouvrir "presque" normalement, c'est comme de dire "vous pouvez sortir, c'est fini, mais lavez-vous les mains hein!"
Et nous serions alors en première ligne avec les enseignants et tous les autres. Bref, je ne compte pas remettre ma fille à l'école pour à peine 1 mois. Mais j'ai peur qu'on tombe malade en faisant notre métier. Je n'arrive pas à anticiper la reprise, je travaille chez moi, avec ma fille, mon épouse qui travaille. Et j'ai peur qu'on nous fasse reprendre dans de mauvaises conditions, que ce soit nous accueillantes, ou les parents.
Marie Lochet sur le groupe fb de la femape
Moi même, c'est la peur au ventre que je pense à la reprise. Et nos familles, sont elles à l'abri, vais je devenir un danger pour eux ? Il est sur que pour le bien de certains enfants, il faudra peut être recommencer une petite période de familiarisation, et la distanciation ? Comment faire ? Chez moi les enfants vont naturellement vers les autres parents. Avec 3 bébés qui doivent commencer sur juin, juillet et août... Je me sens professionnellement perdue et ça c'est flippant. Je considérais que je faisais bien mon boulot, avec remise en question, amour, investissement, mais tout ceci me fait énormément perdre confiance.
Mêmes conditions pr moi, avec un bébé qui pourrait arriver dès la reprise, un autre en juillet et un autre en août...sans compter le bébé qui ne m'a plus vue depuis mi-mars et les 2 grands qui doivent quitter l'accueil à la rentrée et qui ne comprendront rien s'ils reviennent avant chez moi.
Et donc grosse perte de salaire cet été en plus de tout le reste. On est vraiment pas aidé, ni psychologiquement, ni financièrement, enfin c'est mon sentiment.
Bonjour à toutes,
Je viens de vous lire et je vous rejoins toutes. J'ai la hantise de reprendre et une boule au ventre. Je n'ai plus d'enfants depuis le 20 mars car tous gardé par leur parents et je ne sais plus quoi dire pour les rassurer.
De plus, j'aurais espéré également plus de soutient de la part de l'ONE, que l'on nous fournisse du matériel afin de ne pas se débrouiller seule et d'avoir des consignes claires.
Je fais ce métier dans mon domicile comme beaucoup d'entre nous et comment mettre notre famille en sécurité.